La vie de l'association 3
Questionnaire littéraire
QUESTIONS LITTERAIRES N °4
Corrigé de l’envoi n°3 : - En classe – Rossinante – La Chine - Philippe Soupault - son fantôme apparait – mourir - le castor – Rouges
1 – Comment s’appelait l’amante de Dante célébrée dans son œuvre ? Laure – Hélène – Béatrice
2 – Complétez le vers d’Arthur Rimbault tiré du « Dormeur du Val ». « Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine, tranquille, il a :
-un portefeuille bien rempli
- deux trous rouges au côté droit
- dans son rêve un baiser aux lèvres
3 – Comment s’appelle le chant écrit pour la Résistance par Joseph Kessel et Maurice Druon en 1943 ?
- Le Chant des partisans - Le Chant des résistants - Le Chant des patriotes
4 – Complétez ce constat d’Honoré de Balzac – « Il est aussi facile de rêver un livre qu’il est difficile de le
- Créer
- Faire
- Lire
5 – Dans Aurélia, Gérard de Nerval affirme que : « le rêve est…..
- Une évasion
- - une seconde vie
- - une porte d’ivoire
6 – Complétez ce vers d’Edmond Rostang : « C’est un roc, c’est un pic, c’est un cap. Que dis-je, c’est
- Une presqu’île
- Une falaise
- Une péninsule
7 – Complétez cette phrase d’André Breton dans Nadja : « la beauté sera … ou ne sera pas »
- Explosive
- Déceptive
- Convulsive
8 – Dans l’Ecume des Jours de Boris Vian, quelle chose inattendue pousse dans les poumons de Chloé et l’empêche de respirer ?
- Une marguerite
- - une algue
- - un nénuphar
Une balade culturelle et virtuelle dans le quartier de Denfert-Rochereau
Découverte de la banquise dans la Baie d'Hudson - Marie-Chantal et Régis Bugault
Comparatif Millet/Van Gogh
En complément des conférences de Stéphanie Vial, voici aujourd'hui un document étonnant . Parmi les artistes que Van Gogh a admirés tout au long de sa vie, Millet a occupé une place essentielle..En cliquant sur le lien ci-dessous vous découvirez le diaporama " comparatif Millet/VanGogh".
Comparatif millet et van gogh1 2 (2.16 Mo)
SORTIR DE NOS CAVERNES....
Sortir de nos cavernes
Une amie me disait récemment : « Ce qui me pèse dans ce confinement interminable ce n’est pas l’ennui, car j’ai largement de quoi occuper agréablement mes journées, des activités pleines d’intérêt, mais la routine qui s’est insidieusement installée, rendant les jours pareils les uns aux autres dans une succession indéfinie. »
Voici venu le temps du déconfinement qui, même sous contrainte, a la saveur d’une libération. Disparue la pesante obligation de « l’attestation de déplacement dérogatoire », symbole d’assujettissement bureaucratique.
Comme il est bon de se sentir maîtres de nos déplacements,
responsables de l’adaptation de nos comportements à la gravité des risques qui nous guettent au coin des rues.
C’est le moment de bousculer nos routines, réinventer nos journées, réaménager notre emploi du temps. Profiter, sans flâner, lors de nos sorties encore mesurées, du clin d’œil des vitrines de mode fraîchement parées des nouvelles collections de saison.
C’est , enfin, surtout, le moment de pousser la porte de notre salon de coiffure, de retrouver le moelleux du fauteuil, l’ambiance conviviale, l’accueil attentif et chaleureux de notre coiffeur attitré.
De reprendre, comme si nous nous étions quittés hier, la conversation détendue qui s’installe spontanément.
Et d’admirer, dans le reflet du miroir, notre propre métamorphose grâce à la précision et la dextérité de ses gestes professionnels.
Nous étions devenus semblables à nos ancêtres des cavernes, nous redevenons nous-mêmes.
Jacques Simorre
8 mai 2020
Les fermes décorées de pologne
Cavalliera Rusticana -Intermezzo
L'éloquence d'un regard
L’éloquence d’un regard
Ce matin j’ai retrouvé Milia.
Cela fait longtemps que nous ne nous étions pas vus.
Nous nous sentions en manque l’un de l’autre.
Il faut dire qu’après notre « conseil de guerre » et l’alerte que nous avons lancée pour aider nos familles humaines, il s’en est passé des choses !
Pour tenter d’en savoir plus sur ce fléau qui terrorise nos maîtres au point de les forcer à se calfeutrer chez eux, Milia est partie à la recherche de Bastet.
Bastet, « Sa Majesté des chats », a bien compris que pour être reconnue et aimée de ses sujets, il faut être proche d’eux, les écouter, leur parler, répondre à leurs attentes et surtout ne pas leur raconter des sornettes.
Alors elle parcourt le monde pour aller à leur rencontre, leur donner confiance et énergie, mobiliser leur adhésion et leur responsabilité.
Elle a beaucoup apprécié notre initiative et relayé largement ce qu’elle a baptisé « l’Appel de Billie et Milia ». Elle a mené son enquête et découvert Corona. Ce virus qui poursuit son emprise destructrice sur le monde a trouvé un formidable terrain de conquête de l’autre côté de l’Atlantique, vexé du mépris avec lequel il y a été accueilli.
Ici, même s’il a quelque peu relâché sa pression, il demeure virulent et agressif. Les gens, malgré nos attentions câlines, n’en pouvaient plus d’être cloîtrés. Alors ils ont choisi de ressortir, mais masqués pour se mettre hors d’atteinte.
C’est drôle et en même temps un peu inquiétant de croiser des personnes sans visage.
On ne voit que leurs yeux !
Certes beaucoup de choses peuvent se lire dans un regard. Mais comment percevoir l’ébauche d’un sourire, une moue affectueuse, l’ombre d’une menace , lors d’une rencontre fugitive ?
Comme dit Milia, il va nous falloir faire l’apprentissage de la lecture des regards. Nos yeux de chat ne sont pas les meilleurs pour cet exercice. Mais heureusement nous possédons une sensibilité à fleur de poil, un vrai scanner.
L’ambiance, dans nos familles, a bien changé depuis qu’elles ont rouvert leurs portes. Le rythme de leurs journées s’est accéléré, leurs occupations sont devenues plus nombreuses, plus actives…
Il faut presque prendre rendez-vous pour les séances de ronron-thérapie !
Bien qu’elles soient toujours très appréciées, car le spectre de Corona rôde et un fond d’anxiété demeure.
J’oubliais de dire que Bastet a été bien inquiète pour nous, les chats. Une rumeur a couru, un temps, que Corona pourrait s’attaquer à nous et même que l’un des nôtres aurait été atteint. Je ne sais pas comment elle s’y est prise, mais elle a réussi à obtenir l’engagement de Corona de nous laisser tranquilles.
Il a bien assez à faire avec les humains qui lui livrent sans relâche, partout dans le monde, un combat implacable !
Jacques Simorre
20 mai 2020
"Jeux interdits" interprété par Frank Michaël
Corrigé du questionnaire de littérature N°4
CORRIGE DU QUESTIONNAIRE DE LITTERATURE N°4
- Béatrice
- « deux trous rouges du côté droit »
- Le Chant des Partisans
- Faire
- Une seconde vie
- Une péninsule
- Convulsive
- Un nénuphar
L'art de Monet à Giverny
Au fil des marées...
- Nom du fichier : Au fil des marées
- Taille : 7.15 Mo
Belles promenades en France....
SOIF......
S O I F
Nous avons soif…une gigantesque soif,
Soif de grands espaces,
de laisser notre regard se perdre, sans obstacle à l’horizon, nos pensées errer sans contrainte, libres, ouvertes.
Soif de campagne,
de vibrer au spectacle de la symphonie de couleurs que nous offre la nature en liberté,
d’admirer le parfait ordonnancement des cultures composant d’immenses damiers multicolores,
de suivre, au loin, le ballet de ces étranges monstres mécaniques en action dans les champs.
Soif d’océan,
de goûter le plaisir du frisson sous la fraîcheur de l’eau,
de laisser nos yeux voguer dans l’infini, là où le ciel et l’eau se confondent,
de nous laisser bousculer par les vagues et rouler dans l’écume jusqu’au sable.
Soif de plage,
de sentir la brûlure du soleil sur notre peau,
de rêver, au rythme lent de l’écoulement des grains de sable entre nos doigts,
d’observer avec fascination le sable aspirer l’eau sitôt versée.
Soif de forêts,
de nous imprégner des senteurs d’humus, de terre, de feuilles dans la profondeur des sous-bois ,
de découvrir la cascade, au creux du vallon,
de nous enivrer du concert joyeux de l’éclat de l’eau sur la roche, en une gerbe irisée.
Soif de sommets,
de déployer d’intenses efforts pour gravir les pentes escarpées,
de chercher, avec application, sur le rocher la prise qui s’offre pour faire relais vers le sommet,
de célébrer avec une émotion intense l’atteinte de la cime, au plus près des nuages,
de nous laisser envelopper par le vent de la crête.
Soif de rencontres,
de saluer le promeneur croisé sur le chemin,
de converser un instant avec le berger menant ses brebis à la pâture,
de nous approcher, sans bruit, du pêcheur au bord du ruisseau.
Soif de sérénité aussi,
qui gomme l’inquiétude encore latente,
qui rende la légèreté à nos matins,
qui illumine nos visages d’un sourire accueillant,
qui nous engage, avec confiance, dans l’avenir.
Prenons le temps de savourer ces moments, tant attendus, de satisfaire enfin notre soif.
« Il y tant à découvrir dans la soif » ( Amélie Nothomb)
Jacques Simorre
30 mai 2020
Document de Monsieur GEGUEN
- Nom du fichier : Texte m gueguen
- Taille : 1.95 Mo
Raphaël à Chantilly - visite privée
PENSÉES VAGABONDES
Pensées vagabondes
Il fait bon ce matin à la terrasse du Café du Rond-Point.
Je goûte l’arôme du café brûlant, le parfum subtil de l’arabica. J’observe la fine couche d’écume qui, à sa surface, dessine des formes abstraites, mouvantes, dans lesquelles l’esprit s’évade en un rêve indéfini.
Il me semble que je reviens d’un long et lointain voyage.
Que je m’éveille d’un sommeil agité, peuplé de rêves terrifiants, de créatures maléfiques, sournoises,
Des rêves où je suis ligoté, surveillé, où j’ai soif, j’étouffe…
Je me sens comme convalescent, émergeant d’une longue et éprouvante maladie.
Le calme règne sur la place en ce petit matin, presque estival.
Une balayeuse nettoie les trottoirs d’un puissant jet d’eau,
Un passant, paquet de croissants à la main, se hâte pour les apporter, encore chauds, sur la table du petit déjeuner,
Une jeune femme, montre connectée à l’avant-bras, baskets aux pieds, moulée dans un jogging technique, se concentre sur son effort pour réussir son challenge du jour,
Deux jeunes garçons, cartable sur le dos, poussent leur trottinettes en vantant leurs derniers exploits sur console,
Quelques voitures traversent le carrefour et s’élancent le long du quai.
Un couple s’installe à la table voisine tout en poursuivant une conversation animée, entrecoupée de rires sonores.
Ils me ramènent, d’un coup, à la réalité de cette journée, qui s’annonce douce et ensoleillée.
Le serveur, masque sur le visage, s’empresse auprès d’eux, prompt à faire partager sa joie de l’activité retrouvée.
De la bouche de métro voisine sort un groupe de personnes masquées, visiblement pressées de retrouver l’air libre de la surface.
Le quartier se réveille…
Un ami m’aperçoit en terrasse,
Avec un grand sourire il me rejoint,
Spontanément, sans y penser, nous échangeons une chaleureuse poignée de mains.
Aucun doute, le monde ne vibre plus de la même manière,
L’air est plus léger, les visages sont plus détendus, souriants,
Les démarches plus tranquilles, les gestes moins brusques.
Les rues s’animent, les passants prennent leur temps, s’arrêtent pour converser, échanger leurs impressions si longtemps contenues.
« Tiens tout a changé ce matin …», chante Michel Fugain
Le monde d’après ?
Jacques Simorre
14 juin 2020
L'été est là
L’été est là
L’été est là…..Corona s’en va
L’été est là,
Synonyme de vacances, de détente, de soleil, d’évasion, d’aventures…
L’été est là,
L’école est finie, ou presque.
On se prépare activement pour la Fête.
Ce jour-là les parents endimanchés, caméra au poing, se pressent pour découvrir leurs enfants sur les planches. Pour admirer les décors, fruits de leur imagination et de leur cœur. Pour applaudir leurs premiers pas de comédiens, tout émus, sous l’œil attentif et bienveillant de leurs professeurs transformés en metteurs en scène d’un jour.
Mais çà…. c’était avant !
L’été est là…
Mais, c’est la rentrée !
Ecoles et collèges viennent de rouvrir leurs portes, à la grande joie de leurs élèves, ravis – pour la plupart – de retrouver les copains, les profs, la classe, les récréations.
Même si on n’y est pas libres de tout faire..
Pour la Fête de l’école, il faudra attendre …l’été prochain !
L’été est là …
Mais, pour beaucoup c’est la fin du télétravail, et le retour au bureau, la galère du RER, du tram, du métro, avec un peu de crainte encore et de méfiance à l’égard du voisin, un peu trop proche, un peu trop désinvolte.
Alors, on ressort son vieux vélo de la cave ou de la cabane au fond du jardin,
on cède aux conseils du vendeur de Décathlon pour un cycle tout neuf, rutilant, doté d’une batterie bourrée d’énergie : on pédale si on veut, quand on veut…le bonheur !
Le grand air, même s’il n’est pas très pur, c’est tellement mieux que la promiscuité et les miasmes des grands fonds métropolitains !
L’été est là…
Et bientôt les vacances, les vraies, tant attendues,
Au placard les guides touristiques des pays lointains que l’on aimerait tant découvrir, visiter !
Le Grand Canyon ce ne sera pas encore pour cette année,
Pas d’attente fiévreuse à l’aéroport, passeport en main, à la porte d’embarquement.
On a trouvé la petite maison, les pieds dans l’eau au fond de l’estuaire pour abriter la tribu pendant la pause estivale, dont on rêvait depuis…l’été dernier.
L’été est là…
Rendez-vous est pris pour la révision de la voiture, qui, elle aussi, a bien confiné ces derniers mois !
On fait l’inventaire des shorts, tee-shirts, casquette et autres sandales qui vont nous transformer en « juilletistes » ou « aoûtiens » authentiques, décontractés, avides de lâcher prise.
Sans oublier, dans la valise, le gel hydroalcoolique et les masques..
L’été est là…. Corona s’en va
Profitons de cette pause tant espérée, si ardemment attendue.
Jacques Simorre
22 juin 2020
Joyeux Noël !
Le petit Jésus va se sentir bien isolé dans la crèche..
Cette année seule une délégation de bergers
En nombre strictement limité par le « protocole »
Sera autorisée à venir saluer le Nouveau Né
A bonne distance de Marie et Joseph seuls admis
Près de l’Enfant Jésus
Même le bœuf et l’âne devront rester sur le seuil !
Les Rois Mages ont entrepris des négociations serrées
Pour obtenir une dérogation et venir déposer,
Après soigneuse désinfection au gel hydroalcoolique,
L’or, la myrrhe et l’encens en offrande
Les paroissiens, quant à eux, se reporteront à la liste
Publiée au Journal Officiel qui définit les « 30 glorieux »
Habilités à participer à la liturgie de la Nativité.
A défaut de la messe de Minuit, nous pourrons,
En famille, accueillir le Père Noël, et assister, émus,
A la joie émerveillée des plus jeunes devant leurs cadeaux
On aura pris, au préalable, la précaution
D’enfermer Mamy et Papy dans la cave,
D’où ils pourront suivre avec un babyphone
Les explosions de joie, les rires et les chants
Il faut quand même être « responsables » !!
De quoi passer, malgré tout, un bien joli Noël !
Avec un peu de chance, il neigera très fort
Et nous pourrons chausser les skis
Et rêver de slalom et de schuss sur nos pistes préférées.
Certains, dit-on, trouveront dans leur sabot
Un cadeau …essentiel
Le vaccin contre le covid !
Pas bête de le faire distribuer par le Père Noël !
Mais sera-t-il aussi performant et fiable qu’Amazon ?
Jacques Simorre
25 novembre 202
Nouvelle année
Quand Billy retrouve Milia
On ne se voit pas beaucoup avec Milia en cette saison
Le vent, la pluie, on n’aime pas trop !
Nos maisons sont bien douillettes
Le feu crépite dans la cheminée
Sous les branches, au pied du sapin
Dressé dans le salon près de la fenêtre
Je ronronne sans retenue, allongé, détendu
Sur le tapis moelleux aux couleurs de Noël
Voici le Jour de l’An
Branle-bas dans nos familles
Les invités, le menu, la déco…
Compliqué quand Corona impose ses contraintes !
On s’est donné rendez-vous avec Milia
Pour accueillir la nouvelle année
Je brûle d’envie de lui faire des câlins
A ma compagne de toujours
Pas les élans passionnés de jadis
Qui faisaient miauler de jalousie tous les chats du quartier
Mais un océan de tendresse, qui submerge
Une patte qui caresse
On est bien ainsi
Pelotonnés l’un contre l’autre
Nous nous souhaitons, simplement
De vivre souvent, longtemps
Ces moment chaleureux
Fragments d’éternité
Nous allons faire fête à nos familles
Ronrons, câlins, doux regards
Tendres miaulements, patte de velours…
Toute notre palette de séduction
Pour leur dire qu’on les aime
Que cette année sera belle !
Jacques Simorre
1er janvier 2021